Afrique du Sud
L’héritage de Frederik de Klerk, fait débat en Afrique du Sud, au lendemain de la disparition de l’ex-président à 85 ans des suites d’un cancer.
Si des sud-africains reprochent à leur dernier président blanc son inertie face aux violences contre la majorité noire pendant son règne, d’autres mettent en avant son action en faveur de la fin de la ségrégation raciale au début des années 90.
‘’Je le salue pour ce qu'il a fait, parce qu'il a travaillé main dans la main avec notre honorable président, Nelson Mandela. Je salue Nelson Mandela parce. Frederok de Klerk, vous savez, a négocié avec notre président Nelson Mandela, nous avons été libérés. Merci et que Dieu vous bénisse, santé.’’, a déclaré Pastor Robitson, habitant de Pretoria.
Le révérend Desmond Tutu a salué jeudi le "courage" de l'ancien président à mener la transition démocratique de l'Afrique du Sud, non sans pointer pointant son manque de remords au sujet de l'apartheid.
Desmond Tutu, qui a dirigé la commission Vérité et réconciliation chargée de solder les crimes de l'apartheid, rappelle qu'après l'audition de Fredrik de Klerk devant cette instance il avait dit publiquement sa "déception".
"L'ancien président n'avait pas présenté, au nom du Parti national (qui a instauré le régime ségrégationniste), de profondes excuses à la nation pour les terribles méfaits de l'apartheid", affirme le communiqué, adressant de "sincères condoléances" à sa famille.
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