Mali
Au Mali, le retour de l'état d'urgence inquiète les médias. Levé lors de la démission du gouvernement en août dernier, son rétablissement a été ordonné dans un communiqué par le Conseil National de Transition (CNT). Un texte qui affirme les autorités pourront prendre toutes mesures pour assure le contrôle de la presse. Inacceptable pour les journalistes.
"Nous pensons qu'au nom de la lutte contre le coronavirus, nous n'accepterons jamais de qui que soit la remise en cause des libertés essentielles, notamment la liberté de la presse", déclare le président de l'Union des radiodiffusions et télévisions libres (URTEL).
"Entre ceux qui font le combat politique et ceux qui sont de simples citoyens, il y’a des valeurs qu’au Mali personne n’acceptera leur violation ou leur remise en cause. Ces acquis sont certains, sont à défendre et ne seront pas défendus par ceux qui se sont battus pour l’avoir, mais nous qui en sommes bénéficiaires. Acquis de liberté, acquis de démocratie", poursuit le président de l'URTEL.
Proclamé en même temps que "l'état d'alerte sanitaire" face à une flambée des cas de contaminations au coronavirus, le gouvernement affirme pourtant que le texte ne remettra "nullement en cause quelque liberté que ce soit", et qu'il servira à lutter contre la désinformation sur le virus.
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