Nigéria
Au Nigeria après la libération des élèves kidnappés par Boko Haram, Muhammadu Buhari promet plus de sécurité dans les écoles.
Difficile encore pour ces élèves de réaliser qu’ils sont enfin libres après avoir été kidnappés par le groupe terroriste Boko Haram dans leur école le 11 décembre, à Kankara au nord-ouest du Nigeria. Les 300 désormais ex-otages ont été reçus vendredi par le gouverneur de leur Etat.
"Je suis heureux, je suis très heureux si je vais voir mon père et ma mère et mes jeunes frères", souligne Ibrahim Sani, un des élèves libérés.
Critiquées juste après ce nouveau revers dans une école face aux djihadistes, les autorités nigérianes promettent de ne pas baisser la garde. "Nous nous acquitterons de nos responsabilités en tant que gouvernement et en tant que dirigeants de l'État", promet Aminu Bello Masari, le Gouverneur de l’Etat de Katsina.
Un engagement à traduire dans les faits. Au sommet de l’Etat en effet, le sentiment est encore mitigé. "Leurs efforts (les forces de sécurité nigérianes) ne me suffisent pas, notre responsabilité, comme je l'ai dit, est de sécuriser ce pays pour que tous les élèves puissent étudier sans problème. Nous ne l'avons pas encore assuré, mais nous nous battrons", reconnait le président Nigérian.
En avril 2014, le groupe Boko Haram avait kidnappé plus de 270 écolières à Chibok, dans le nord-est de l'État de Borno. 6 ans après, au moins 100 filles manquent toujours à l’appel.
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