Procès
La défense du procès el-Béchir maintient ses accusations contre le procureur du Soudan.
Les avocats de l’ex-président soudanais Omar el-Béchir reprochent au procureur général du pays, Tagelshir al-Hebr, d’être politisé et de fait, inéligible pour cette affaire.
Une série d’accusation ont été portées contre el-Béchir et 27 co-défendeurs, dont l'atteinte à l'ordre constitutionnel et l'utilisation de la force militaire pour commettre un crime.
Des accusations qu’il avait déjà déposé avant même d’occuper le poste de procureur général.
Il s'agissait de la huitième audience de ce procès qui a débuté le 21 juillet.
Omar el-Béchir pourrait être condamné à la peine de mort s'il est reconnu coupable.
Celui qui a accédé au pouvoir après avoir renversé le gouvernement civil du premier ministre Al-Sadiq al-Mahdi lors du coup d'État soutenu par les islamistes, a finalement été évincé par l'armée le 11 avril 2019.
L'homme fort s'est maintenu au pouvoir pendant 30 ans avant d'être évincé par des manifestations de rue massives menées essentiellement par de jeunes Soudanais.
C'est la première fois dans l'histoire arabe moderne que le chef d'un coup d'État est jugé.
Deux mandats ont été lancés par la Cour Pénale Internationale contre le président soudanais Omar el-Béchir, en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité et en 2010 pour génocide, les deux en lien avec le Darfour, où les violences ont fait plus de 300.000 morts depuis 2003.
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