Afrique du Sud
Les habitants du township de Diepsloot, dans la banlieue de Johannesburg, n'ont pas d'électricité et ont installé des branchements illégaux pour pouvoir s’éclairer la nuit.
Mardi matin, des officiers de la compagnie Eskom, le fournisseur d’électricité en Afrique du Sud, sont venus couper des câbles de connexions.
"Nous avons un problème dans nos petites cases. Nous vivons dans un endroit sombre et les criminels en profitent pour s'introduire chez nous. Nous avons essayé d'installer l'électricité pour pouvoir s’éclairer la nuit. Des enfants et des femmes sont violés la nuit. Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas pitié de nous ? Nous sommes majeurs et incapables de faire quoi que ce soit alors qu’ils prennent l'argent de notre pension. Quand nous appelons la police de Diepsloot, ils prennent tout leur temps pour répondre", avance Mary Kgosimodiga, une habitante du township
Saturation du réseau
Depuis 2008, le fournisseur d’électricité entreprend des délestages pour éviter une saturation du réseau et une panne générale de courant.
C'est ce que soutient Reneilwe Semenya, une porte-parole d'Eskom : "Si nous ne traitons pas de manière adéquate les branchements illégaux, nous alourdirons encore plus nos réseaux. C'est pourquoi nous sommes ici aujourd'hui, pour dire que nous faisons de notre mieux pour supprimer les branchements illégaux. Mais nous savons que ce n'est pas une solution durable".
Une gestion calamiteuse sous la présidence de Jacob Zuma entre 2008 et 2019 a mis Eskom au bord du gouffre. Des plans de sauvetage et la réinjection de 128 milliards de rands ont évité une faillite catastrophique pour l’économie
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