Ethiopie
L'Ethiopie accuse des leaders de l'opposition de terrorisme.
Le gouvernement éthiopien a annoncé ce samedi des poursuites contre 24 opposants politiques, qui risquent la prison a perpétuité pour terrorisme et incitation à la violence.
Fin juin, plus de 200 personnes avaient trouvé la mort dans des affrontements interethniques et avec des forces de l'ordre, lors de violences qui avaient éclaté après le meurtre du chanteur oromo Hachalu Hundessa.
Ces violences avaient été fortement critiquées par le gouvernement d'Abiy Ahmed, Premier ministre oromo du pays et lauréat en 2019 du prix Nobel de la Paix. Les nationalistes oromo considèrent pour leur part que le Premier ministre n'a pas assez fait pour répondre à la marginalisation politique et économique dont ils estiment souffrir.
Situation tendue
Quelque 9 000 manifestants avaient été interpellés, dont Jawar Mohammed et Bekele Gerba, des membres du Congrès Féderal Oromo, un parti d'opposition. "Pas un seul témoin n'a parlé avec cohérence de crimes commis par M. Jawar ou M. Bekele", a toutefois soutenu Tuli Bayyisa, l'avocat. de M. Mohammed. "C'est stupéfiant. Je suis sûr à 100% que, même si cela doit prendre des années et des années, ils ne prouveront pas ces allégations si la loi est vraiment efficace", a-t-il ajouté.
Ces accusations pourraient raviver une situation déjà tendue en Oromia, la région la plus peuplée du pays. Le mois dernier, cinq personnes ont été tuées au cours de manifestations contre la détention de l'opposant Jawar Mohammed.
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