Tanzanie
En Tanzanie, l’opposion demande au gouvernement de publier des chiffres actualisés sur la pandémie du nouveau coronavirus.
Mesures de distanciation toujours de rigueur en Tanzanie jeudi comme ici au Palais présidentiel où se tenait la cérémonie de prestation de serment des nouveaux ambassadeurs.
Mais cela ne devrait bientôt plus être le cas alors que le président John Magufuli a annoncé la reprise des cours à l’université et des événements sportifs dès le mois prochain. L’opposition crie au scandale.
“La décision d’ouvrir les écoles ou non devrait être prise preuves scientifiques à l’appui. Et nous n’avons pas ces preuves scientifiques. Je suis très inquiet de ce que le président Magufuli se précipite pour revenir à une situation normale, sans se soucier du prix en vie humaine qu’implique sa décision pour les Tanzaniens”, regrette Zitto Kabwe, chef du parti d’opposition Alliance pour le changement et la transparence.
Le gouvernement de son côté dit craindre une année noire et plus globalement, la Tanzanie n’a jamais fait mystère du peu de crédit qu’elle accorde à la panique qui entoure la pandémie du coronavirus malgré les pressions de l’opposition.
“Si la situation continue à être celle que nous connaissons et que le gouvernement tanzanien continue à se comporter comme il le fait, cela signifie que la participation aux élections sera faible parce que les gens auront peur de sortir pour voter”, souligne M. Kabwe.
La publication quotidienne des chiffres du coronavirus n’est pas une tradition en Tanzanie où le directeur du laboratoire de santé publique a été suspendu pour des soupçons de falsification de tests.
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Arrêt sur images du 13 novembre 2025