Maroc
Le journaliste marocain Omar Radi qui risque un an de prison pour “outrage à magistrat” après la publication d’un tweet critique, a invoqué la liberté d’expression jeudi, lors de son procès à Casablanca.
Le nouveau code de la presse entré en vigueur en 2016 exonère les journalistes de peines de prison, mais il suffit que les poursuites soient engagées au nom du Code pénal pour contourner cette disposition. Mais Omar Radi devra attendre jeudi prochain avant de connaître son verdict.
“J’ai répondu et j’ai maintenu que je pratiquais ma liberté d’expression et ma liberté d’opinion, dans le même sens que mes avocats sont partis en réclamant un acquittement et un abandon des charges. Donc, on va voir, la semaine prochaine le verdict tombera, le 12 mars, c’est prévu pour le 12 mars.”
Omar avait été placé en détention fin décembre pour avoir fustigé sur Twitter en avril le verdict prononcé par un magistrat contre des membres du “Hirak” – un “mouvement” de contestation qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017 – condamnés à des peines allant jusqu‘à 20 ans de prison.
L’incarcération du journaliste avait suscité une vague d’indignation et il avait été remis en liberté provisoire quelques jours plus tard.
AFP
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