Somalie
Washington enracine ses liens diplomatiques avec Mogadiscio. Mercredi, les Etats-Unis ont procédé à la réouverture de leur ambassade dans la capitale somalienne qu’ils avaient quittée précipitamment dans la furie de la guerre civile. C‘était en 1991. Il y a 28 ans.
Pour les Etats-Unis donc, ce retour à Mogadiscio reflète les récents progrès réalisés dans le pays de la Corne de l’Afrique, qui doit encore faire face à de fréquentes attaques d’extrémistes d’al-Shabab liés à Al-Qaïda.
Sur ce point, d’ailleurs, la Somalie sait bénéficier du soutien des Américains qui combattent au côté de l’armée nationale et de la force de l’Union africaine (Amisom) pour chasser les djihadistes shebab de leurs bases.
Lundi, le groupe extrémiste a tenté de prendre d’assaut la piste d’atterrissage militaire de Belidogle dans le sud de la Somalie, qui abrite les forces somaliennes et américaines et qui sert de point de départ pour les drones utilisés pour frapper les positions des shebabs. L’armée américaine a déclaré avoir effectué 54 frappes aériennes contre al-Shabab et un affilié local de l’État islamique cette année. Même si des voix s‘élèvent pour dénoncer le meurtre de civils dans cette contre-offensive djihadiste.
L’ambassade des États-Unis à Mogadiscio avait fermé ses portes en 1991. Les États-Unis avaient officiellement reconnu le nouveau gouvernement fédéral somalien en 2013, mais avaient basé leur mission diplomatique au Kenya voisin.
Présent à New York à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, fin septembre, le président somalien Mohamed Abdullahi Farmaajo en a profité pour procéder à l’inauguration de la mission diplomatique somalienne à Washington.
Avec AP
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