République démocratique du Congo
La société aurifère canadienne Banro a annoncé dimanche la suspension des activités de ses filiales en République démocratique du Congo, pour des raisons de sécurité.
Quatre filiales, basées à l’Est du pays, sont concernées. Il s’agit des sociétés Namoya Mining SA, Lugushwa Mining SA, Kamituga Mining SA et Banro Mining Congo SA.
Le groupe a également suspendu les contrats de travail de l’ensemble de ses salariés. Selon les autorités, de nombreux obstacles entravent la bonne marche des opérations minières dans la région.
Dans une lettre adressée à l’inspecteur général du ministère du travail, le PDG, Brett Richards, s’est dit préoccupé par “les graves et persistants problèmes de sécurité à Namoya et Salamabila.
Le groupe a cité des cas de harcèlement et les raids sur les lignes d’approvisionnements de Banro, les attaques contre le site minier lui-même et les menaces contre les employés”.
Le 26 juillet, quatre employés de Banro (un Sud-africain, un Zimbabwéen et deux Congolais) ont été enlevés à Salamabila, dans la province de Maniema, par des miliciens.
Les otages ont été libérés après la signature d’un protocole d’accord entre M. Brett Richards et le chef rebelle Sheikh Assani Hazaifa Mitende.
Banro accuse Sheikh Assani et les Maï-Maï d’avoir “pris le contrôle de la mine et émis des menaces de mort formelles à l’encontre de tout employé de Namoya Mining SA et Banro qui se présenterait au travail”. Des attaques et prises d’otages sont régulièrement signalées dans cette région.
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