Comores
Le secteur de la justice aux Comores “est véritablement à l’agonie”, estime mardi l’association Planète Réfugiés-Droits de l’Homme (PRDH) à l’issue d’une mission en mai et juin dans le pays.
“Il n’existe pas de véritable politique pénitentiaire dans le pays”, affirme aussi l’association dans une note adressée à la sous-commission des Droits de l’homme du Parlement européen, dont l’AFP a pris connaissance.
L’association souligne que “moins de 3% du budget national est affecté à la justice”, et que “90% du budget du ministère de la justice est alloué aux salaires de ses fonctionnaires”.
Le secteur pénitentiaire est quant à lui “complètement laissé à l’abandon”, avec “un taux de surpopulation carcérale de 220% en moyenne” pour la prison de Moroni, poursuit l’association selon laquelle des mineurs sont détenus avec des adultes.
Enfin, l’association affirme qu’en l’absence de gardes pénitentiaires le gouvernement a recours depuis 2001 à des sociétés privées de sécurité pour gérer la prison de Moroni.
AFP
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