Comores
Plus d’un tiers des députés comoriens ont dénoncé jeudi l’accord de partenariat signé le 22 juillet entre la France et les Comores à l’occasion de la visite à l’Elysée du président comorien Azali Assoumani.
Douze des 33 députés ont signé une déclaration en ce sens remise à la presse.
“Les parlementaires de l’Union des Comores considèrent nuls et non avenus les accords-cadres signés le 22 juillet 2019 à Paris entre les gouvernements comorien et français et se désolidarisent du gouvernement comorien”, indique ce texte.
Les signataires accusent le président Azali de “piétiner et bafouer” la Constitution des Comores.
Ils accusent aussi la France de violer la souveraineté des Comores depuis 44 ans “en occupant une partie de son territoire”, Mayotte, la quatrième île de l’archipel des Comores, devenue en 2012 le 101e département français mais toujours revendiquée par Moroni.
Les parlementaires signataires font “du retour de l’île de Mayotte dans son ensemble naturel une priorité nationale.”
De son côté, le Front démocratique (gauche) a accusé jeudi M. Azali d’avoir “livré les Comores en pâture à la France”.
Le président français Emmanuel “Macron donne 150 millions d’euros qui seront gérés (…) par l’Agence (…) spécialisée dans le blocage du développement des Comores, l’AFD de triste renommée (…). En contrepartie (…) Azali concède l’occupation de Mayotte”, affirme le parti dans un communiqué.
L’accord, qui a déjà suscité une vague de protestations de l’opposition et de la société civile, prévoit le versement par la France de 150 millions d’euros sur trois ans au profit des Comores, notamment par l’intermédiaire de l’Agence française de développement (AFD).
Le président Azali s’est pour sa part engagé à mettre en place un programme de lutte contre les traversées illégales entre Anjouan et Mayotte.
Mayotte subit une forte pression migratoire des îles voisines des Comores dont la plus proche, Anjouan, est située à 70 km de ses côtes.
AFP
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