Mauritanie
Les candidats à l‘élection présidentielle mauritanienne ont tenu leur dernier rassemblement jeudi (20 juin) avant le scrutin qui devrait aboutir au premier transfert pacifique du pouvoir du pays depuis son indépendance de la France en 1960.
Le président Mohammed Ould Abdel Aziz quittera ses fonctions après deux mandats de cinq ans depuis son arrivée au pouvoir lors d’un coup d‘État en 2008, résistant à une tendance dans laquelle les dirigeants africains post-coloniaux ont cherché à étendre leur pouvoir au-delà des limites constitutionnelles.
Six candidats sont maintenant en lice pour remplacer le président sortant lors des élections de samedi (22 juin), dont l’ancien Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar et le militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid.
Un partisan de Boubacar a déclaré à Reuters lors d’un rassemblement à Nouakchott qu’il en avait assez des dix dernières années, qui ont été marquées par la corruption, l’insécurité et la dictature.
La Mauritanie, vaste pays désertique à cheval entre l’Afrique noire et l’Afrique arabe, a été le dernier pays au monde à interdire l’esclavage en 1981.
Malgré cela, 2 % de sa population vit toujours comme esclave, selon l’Indice mondial de l’esclavage de 2018. Le gouvernement a à plusieurs reprises réprimé les militants anti-esclavagistes pour avoir organisé des manifestations illégales.
La Mauritanie s’est classée 159e sur 189 dans le dernier indice de développement humain et n’a obtenu que 27 points sur 100 dans l’indice de corruption 2018 de Transparency International.
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