Zimbabwe
Après trois jours de violentes manifestations contre la hausse du prix des carburants, la vie reprend peu à peu son rythme normal au Zimbabwe. Un grand soulagement pour les habitants, particulièrement ceux de la capitale Harare.
« Les choses commencent à se normaliser maintenant, alors aller au travail est la seule option sinon nos familles souffriront davantage », explique James Vambe, un résident de la capitale zimbabwéenne.
« Je pense que les choses sont en train de devenir normales maintenant parce que les gens commencent à revenir dans la ville, je pense que ça commence à se normaliser », renchérit Andew Rashaike qui habite également Harare.
Une normalisation de la situation, c’est ce qu’espèrent les habitants de la capitale zimbabwéenne qui ont beaucoup souffert de ce blocage du pays. « Il n’y a rien à manger à la maison et je suis à court de provisions, ce qui m’a forcé à venir en ville et j’espère que les magasins seront ouverts afin que je puisse acheter des fournitures », espère Kurai Munetsi, habitant de Harare.
Rencontré dans les rues de la capitale, Richard Texas, lui, déplore la montée en flèche des prix. « Les frais de transport sont encore trop élevés. Imaginez au lieu de 0,50 $ vous payez 3 $ pour un aller simple. Rien n’a vraiment changé », s’offusque-t-il.
Ces propos illustrent la difficile situation économique que vivent les Zimbabwéens depuis plusieurs années. Les manifestations contre l’augmentation du prix des carburants n’ont été que l’expression d’un ras-le-bol d’une population étranglée par cette crise économique qui n’en finit plus et qui veut plus que des promesses.
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