Un artiste nigérian associe afrobeat et tradition

Son style musical est un mélange de Jazz contemporain, d’afrobeat et de sonorités tradi-modernes.

Pour Femi Koya, cet artiste nigérian la diversité des genres musicaux est le signe d’un continent en pleine progression. Et en Afrique du Sud, où il a posé ses valises depuis 2005, Koya a emporté avec lui son influence musicale, mais il tire également son inspiration de la culture de son pays d’accueil.

“Village Afrobeat pour moi, il s’agit de prendre des sons du bon vieux temps parce que tu entends des sons comme … Babalawo mowabebe …’ C’est avec ça que j’ai grandi. Quand vous allez au village, vous entendez des histoires sur la tortue, en Afrique du Sud, ils disent “t o r t u e” et vous savez, le griot, vous entendez des histoires sur l’homme du village et les femmes du village, il y a beaucoup de leçons de vie autour de ces histoires “ soutient l’artiste Femi Koya.

Son dernier album sorti en avril en est la parfaite illustration. ‘Le titre Babalawo’ est l’une des chansons à succès de cet album. Ce succès Femi Koya dit le tirer de la diversité de son groupe.

“Mon groupe est composé de gars de tous les pays africains, pas seulement de Nigérians ou de Sud-Africains, nous avons des Congolais, des Ghanéens, donc tous ces gars-là ont leur propre son national, ils viennent avec les sons de leurs pays et la façon dont ils parlent leur langue, ils interprètent la musique quand je la compose, ça les rapproche, il y a une synergie qui rend la musique belle” souligne l’artiste Femi Koya.

Femi Koya s’est lancé un défi créer un univers du son unique, mais il l’avoue, l’ombre de la légende de l’Afrobeat Fela Kuti constitue la colonne vertébrale de ses créations. Et son public est conquis.

“J’aime vraiment la musique de Femi Koya parce qu’elle me rapproche de mes racines. Ca me rappelle les musiciens comme Fela Kuti, Femi Kuti, j’aime aussi Orlando Julius” , un fan.

Femi Koya s’est lancé dans une grande tournée internationale. Lui qui a déjà partagé la scène avec de grands noms comme Youssou N’Dour, Yvonne Chaka Chaka, ecrit à son tour sa propre histoire.