Burundi
Les cabines téléphoniques populaires autrefois au Burundi, sont quasi-inexistantes dans la rue. Ces téléphones blanc trônaient sur les kiosques de Bujumbura pendant une décennie avant de laisser la place au téléphone portable.
Ernest Nshimirimana se souvient encore de cette époque où le comptoir de son kiosque ne désemplissait presque pas. Il tient encore ce commerce malgré la forte diminution de la clientèle.
“J’ai continué ce commerce de téléphone public parce que ça me rappelle son importance d’avant, quand on avait des clients, mais maintenant, on en a plus.” “Il y a au moins dix ans, tout a basculé, parce que avant, je pouvais gagner 35.000 francs burundais par jour (16 euros), mais maintenant, c’est difficile de gagner 2.000 francs (0,93 moins d’un euro centimes d’euro “ a expliqué le propriétaire d’une cabine téléphonique Ernest Nshimirimana.
Depuis l’arrivée du téléphone portable, Ernest a dû diversifier ses activités avec la vente des crédits téléphoniques, de friandises ou encore de sodas.
Au fil du temps, les nouvelles technologies font oublier l’ancêtre du téléphone portable, et obligent ceux qui en faisaient une activité à se réadapter.
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