Afrique du Sud
L’offensive de charme menée dimanche par le président Cyril Ramaphosa n’a pas persuadé l’opposant Julius Malema. Le chef du parti les Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) a rejeté lundi les appels du chef de l‘état de rallier le Congrès national africain au pouvoir, l’ANC.
“Ma grand-mère a 87 ans. Elle a dit que même si elle meurt, je ne dois jamais rallier l’ANC ; je quitterais plutôt la politique pour devenir analyste sur Power FM”, déclarait-il au cours d’une conférence de presse en février au Parlement.
Julius Malema a fondé son parti mes Combattants pour la liberté économique après son exclusion de l’ANC en 2012. Son parti est désormais le troisième en nombre de députés à l’Assemblée nationale.
Devenu le chef de l’opposition de gauche radicale, Julius Malema a lancé début mars sa campagne pour les élections de 2019 et affiché ses ambitions présidentielles.
Pendant des années, son parti a vivement critiqué l’ancien président Jacob Zuma et son gouvernement, accusés d’incompétence et de corruption.
Mais depuis la démission de M. Zuma en février, le mouvement a modéré son discours à l‘égard du parti au pouvoir et du président Ramaphosa, s’en prenant plutôt avec virulence au principal parti de l’opposition, l’Alliance démocratique.
Les appels du président Ramaphosa interviennent au lendemain de la déclaration de Winnie Madikizela-Mandela, ex-épouse de Nelson Mandela, de persuader Malema de rejoindre l’ANC.
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