Congo
L’organisation de protection de l’environnement Greenpeace a regretté lundi que les autorités du Congo-Brazzaville aient empêché la semaine dernière son bateau Esperanza d’accoster à Pointe-Noire, après des étapes en RD Congo et au Cameroun.
“Pendant deux jours, le navire avait abordé les eaux congolaises. Mais les responsables du port et du gouvernement à Pointe-Noire ont refusé l’accostage, affirmant n’avoir aucune connaissance préalable de l’arrivée du navire et de ses activités sur le territoire congolais”, a écrit Greenpeace dans un communiqué.
“Le navire a fait une tournée au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC) pour exhorter les acteurs environnementaux à sauvegarder et à gérer durablement la forêt du bassin du Congo, qui est la deuxième plus grande forêt pluviale du monde”, ajoute Greenpeace.
En RDC voisine, un journaliste de l’AFPTV avait assisté fin octobre à une conférence sur l’Esperanza à Matadi, après une mission dans les tourbières de la forêt équatoriales qui retiennent des quantités énormes de carbone, selon Greenpeace.
“Nous sommes profondément déçus par la réduction de l’espace mis à la disposition des organisations de la société civile congolaise et de leurs partenaires pour un échange franc sur la conservation de l’environnement”, a déclaré Victorine Che, chef du projet forestier de Greenpeace.
Joint par l’AFP à plusieurs reprises, le porte-parole du gouvernement congolais n’a pas répondu.
AFP
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