Zambie
Le chef de l’opposition zambienne Hakainde Hichilema a plaidé non-coupable pour tentative de déstabilisation du gouvernement, au premier jour de son procès lundi à Lusaka.
L’arrestation du principal opposant ainsi que cinq autres personnes en avril a provoqué de vives tensions politiques dans le pays.
Une situation qui ternit l’image de la Zambie, selon Tendai Biti chef du People’s Democratic Party. Selon lui, les derniers événements ont contribué à montrer une Zambie divisée et encline aux libertés.
“Nous considérons les récents évènements régressifs. Nous pensons qu’ils sont le revers des progrès que la Zambie a fait ces dernières années. C’est regrettable que soudainement, la Zambie soit célèbre pour les mauvaises raisons.” A-t-il déclaré.
Pour l’opposition, le gouvernement devient de plus en plus dictatorial.
“La raison principale et la plus importante pour laquelle nous sommes ici, c’est pour exprimer notre solidarité au parti UPND (Parti uni pour le développement national), nous sommes avec vous, nous comprenons et reconnaissons qu’aucun parti n’est épargné.” Explique Steven Mokgalapa, législateur sud-africain du parti d’opposition l’Alliance démocratique.
S’il est reconnu coupable, le dirigeant du Parti uni pour le développement national (UPND), qui a perdu de peu la présidentielle en août 2016, risque un minimum de 15 ans de prison, et dans le pire des cas, la peine de mort.
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