Attaque informatique
Les suites de la cyberattaque qui a touché une centaine de pays. Le logiciel malveillant va-t-il continuer à se propager ou est-il en train d‘être circonscrit ? Les experts se veulent prudents.
En tout cas, il a réussi à infecter de nombreuses entreprises et organisations à travers le monde. Le service public de santé britannique a ainsi été touché.
La Première ministre Theresa May a réagi pour tenter de rassurer son opinion publique.
“Le centre national de cyber-sécurité travaille actuellement avec toutes les organisations qui ont été affectées ici au Royaume-Uni. Et à l’avenir, nous allons veiller à ce que ce centre de cyber-sécurité puisse continuer à conseiller et à soutenir ceux qui en ont besoin, comme c’est le cas pour cette attaque particulière.“
Theresa May, Première ministre britannique
Parmi les victimes de cette attaque d’une ampleur inédite, figurent le constructeur automobile français Renault, la compagnie de télécoms espagnole Telefonica ou encore des banques russes.
German Klimenko, responsable de la politique numérique du Kremlin
“Le gouvernement russe a décidé de transférer tous nos ordinateurs publics sur des systèmes d’exploitation nationaux. Et tant que ce transfert n’aura pas été terminé, nous resterons en proie à des menaces.“
Apparemment, le logiciel s’installe dans les ordinateurs, bloque les fichiers et force les utilisateurs à payer une rançon.
Les autorités conseillent de ne pas payer de rançons aux pirates informatiques.
Aller à la video
La désinformation par l'IA, "plus grande menace mondiale à court terme"
05:00
Troisième forum mondial sur la cybersécurité
02:19
Vivatech 2023 : l’Afrique au cœur de la révolution numérique
00:50
L'Etat Sénégalais cible d'une cyberattaque
01:40
Le site Democracy Tracker surveille l'état des démocraties mondiales
02:28
Kenya : maintenir les enfants à l'école grâce à l'informatique