Nigéria
Acculé de toute part sur son état de santé, le chef de l‘État nigérian a reçu le soutien de son épouse, Aisha Buhari. Cette dernière est montée au créneau ce mardi pour défendre son époux. Sur son compte Twitter, elle a notamment contredit les rumeurs qui annonçaient son époux mal en point.
“Je remercie tous les Nigérians pour les préoccupations, leur amour et leurs prières pour la santé de mon époux, a-t-elle lancé d’emblée”. Cependant, “j’aimerais informer tout le monde que son état de santé n’est pas aussi alarmant qu’on pourrait le croire”, a-t-elle écrit.
I wish to inform everyone that his health is not as bad as it's being perceived,Meanwhile he continues to carry out his responsibilities 2/4
— Aisha M. Buhari (@aishambuhari) 2 mai 2017
Puis la Première dame du Nigeria de préciser que le président Buhari continue de s’acquitter de ses responsabilités. A preuve, la réunion qu’il a tenue avec le ministre de la Justice et le responsable de la compagnie nationale pétrolière, argue-t-elle.
Les inquiétudes sur la santé du président Buhari ont ressurgi lorsqu’il a manqué une réunion du Conseil des ministres le mercredi 26 avril, la deuxième fois en deux mois.
Assez pour mettre la société civile du Nigeria en branle. Ce mardi, 13 dirigeants de la société civile ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils demandent au dirigeant de 74 ans de prendre un congé médical et surtout, de rassurer la population sur son état de santé.
Depuis son retour le 10 mars d’un séjour médical à Londres qui a duré huit semaines, Muhammadu Buhari travaille depuis son domicile. La maladie pour laquelle il s’est fait soigner à Londres n’a toujours pas été révélée.
01:13
Au moins 17 décès dus à la fièvre de la vallée du Rift dans le nord du Sénégal
02:20
La première exposition consacrée à l'art moderne nigérian à Londres
00:59
Banque mondiale : la croissance de l’Afrique subsaharienne revue à la hausse
01:00
Arrêt sur images du 6 octobre 2025
02:19
La conférence des créateurs africains 2025, un rendez-vous pour l’innovation
02:23
L’OMC plaide pour des réformes face à la crise du commerce mondial