Ghana
Actuellement au Ghana à l’invitation de l’Institut des Affaires économiques (AIE) Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique (1997-2007) s’est penché, le temps d’une conférence, sur les critères de sélection des chefs d‘État en Afrique.
C‘était à l’issue d’une conférence sur la “Gouvernance et le développement en Afrique”, lors d’une séance avec la presse. D’emblée, l’ancien dirigeant britannique s’est formellement opposé à la limite d‘âge et à la limitation des mandats.
Pour Tony Blair, le choix d’un chef d‘état doit se faire sur la base de la volonté du peuple et de l’expérience du candidat. Pour un être un leader, “l‘âge n’est pas important, mais l’expérience oui”, a-t-il défendu.
Les jeunes dirigeants peuvent être plus énergiques, mais à cela, il faudrait aussi ajouter l’expérience, a-t-il ajouté. “Le mieux est d’avoir de la vigueur et de l’expérience. Je ne suis pas en faveur de la limitation d‘âge, je supporte le droit des populations à décider pour elles-mêmes, et ce choix doit se faire sur la base de la bonne personne, quels que soient l‘âge et le sexe”, argue Tony Blair.
Un discours qui tranche nettement avec celui de certains dirigeants occidentaux qui ont très souvent appelé à l’alternance en Afrique face à de longs règnes de président africains. Le président zimbabwéen Robert Mugabe, âgé de 93 ans, a plusieurs fois été pris pour cible dans ce sillon.
Les présidents équato-guinéen, Teodoro Obiang, angolais Eduardo dos Santos ou encore algérien Abdelaziz Bouteflika ont également eu droit à leurs lots de critiques.
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