Nigéria
Le visage brûlé, la jambe fracturée, cette femme a survécu à un assaut de l’armée nigériane contre des insurgés de Boko Haram dans son village. À ses côtés une jeune fille encore en état de choc … elle aussi blessée dans l’attaque.
Chaque jour, ils sont entre 200 et 300 arrivant dans les camps de déplacés de Dikwa, grande ville du nord-est du Nigeria, victimes collatérales du conflit meurtrier qui fait rage dans la région depuis maintenant 8 ans.
Ici 57.000 déplacés vivent quasiment coupés du monde, privés de moyens de communication, l’accès aux routes bloqué sauf sous escorte de l’armée. Les conditions d’hygiène sont précaires et la nourriture rare.
Tout autour de Dikwa, les villages ont été vidés de leurs résidents, pour empêcher les djihadistes de s’y réfugier ou d’en faire des points de ravitaillement, de pillages ou que les habitants ne soient kidnappés en masse pour alimenter les rangs du groupe.
Une stratégie de l’isolement dont les civils sont les premières victimes. Alors que plus de 5 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire dans le nord-est du Nigeria, 2.6 millions ont dû fuir leurs foyers selon les chiffres des Nations Unies.
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