Rétro 2016
L’année écoulée a été chargée sur le plan électoral en Afrique. De la Centrafrique, au Gabon en passant par le Bénin, plus de quinze pays ont eu droit aux élections présidentielles. Nous revenons sur quelques images phares lors de la prestation de serment des différents chefs d’États.
En Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, élu le 14 février premier président de la VIe République centrafricaine (RCA), a été investi le 30 mars, à Bangui, à l’occasion d’une grande cérémonie.
Réélu pour un deuxième quinquennat (2016- 2021), le président nigérien, Mahamadou Issoufou a prêté serment le 2 avril 2016 au Palais du 29 juillet de Niamey.
L’homme d’affaires Patrice Talon, vainqueur de l‘élection présidentielle au Bénin avec plus de 65% des voix, a prêté serment le 6 avril à Porto-Novo. Il remplaçait à ce poste Thomas Boni Yayi au pouvoir depuis dix ans.
Au Congo, le président Denis Sassou-Nguesso a prêté serment le 16 avril 2016, après sa réélection contestée du 20 mars 2016. Le président congolais a entamé un nouveau mandat de cinq ans.
En Ouganda, le président Yoweri Museveni, réélu en février 2016 pour un cinquième mandat de cinq ans à l’issue d’un scrutin très controversé, a prêté serment le 12 mai 2016 en présence de nombreux chefs d‘État africains.
En Guinée équatoriale, l’investiture offcielle de Téodoro Obiang Nguema Mbasogo s’ést déroulée le 20 mai 2016. A l’issue des élections présidentielles tenues le 24 avril 2016, le Président Obiang Nguema à la tête de l’Etat depuis 1979, avait obtenu 93,53 % des voix devançant de loin les six autres candidats.
Le président tchadien réélu Idriss Deby Itno, 64 ans, a prêté serment pour un cinquième mandat le 8 août 2016 dans un climat très tendu.
En Zambie, le président Edgar Lungu a prêté serment le 13 septembre 2016 à Lusaka, la capitale du pays. Il dirigera ce pays d’Afrique australe jusqu’en septembre 2016, fin du mandat de cinq ans que n’a pas achevé Michael Sata, l’ancien chef de l’État, décédé le 28 octobre 2014.
Au Gabon, le président Ali Bongo a été investi le 27 septembre 2016 au palais présidentiel du bord de mer, à Libreville. Une cérémonie contestée par l’opposition qui s’était déroulée sous haute sécurité. Son principal adversaire politique, Jean Ping, revendique toujours sa victoire.
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