Soudan
Le président soudanais Omar EL Béchir met en cause un rapport d’Amnesty International au sujet des attaques chimiques.
“Ces derniers jours, vous avez suivi tous les mensonges et les allégations d’Amnesty International sur l’utilisation d’armes chimiques” s’est défendu le président Béchir devant les membres de son parti samedi. Ce sont juste des mensonges a-t-il ajouté. Dans son rapport, l’ONG a dénoncé une attaque chimique menée par des forces armées soudanaises contre les civils au Darfour. Selon Amnesty, l’attaque à l’arme chimique a été perpétrée entre janvier et septembre dans la région de Djebel Marra à l’ouest de Darfour. Entre 200et 250 personnes ont été victimes soutient par ailleurs l’ONG.
Le rapport d’Amnesty accablant les forces d’armées soudanaises devrait faire l’objet d’une enquête très prochainement. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques demande encore plus de preuves pour une ouverture formelle des investigations.
Le président Omar El Béchir a annoncé au mois de septembre le retour de la paix dans cette partie du Soudan. Mais Khartoum limite toujours l’accès au Darfour aux journalistes et travailleurs humanitaires. En dépit de la présence depuis 2007 de la mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine (Minuad).
Poursuivi par la Cour pénale internationale pour répondre d’accusations de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour, le président Omar El Béchir a invité tous les autres pays africains a quitté cette juridiction internationale.
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