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Le calvaire des jeunes Zimbabwéennes au Koweït

Zimbabwe

Des centaines de jeunes femmes zimbabwéennes ont été victimes de maltraitance au Koweït. Dans ce pays du Golfe, elles sont exploitées sexuellement.

L’appât de leurs bourreaux ? Des promesses d’employée de maison avec à la clef un salaire attrayant. Une fois sur place, c’est le revers de la médaille. Sylvia Chabikwa, l’une des victimes de cette mésaventure, a réussi à s‘échapper.

J‘étais obligée de faire certaines choses que je ne voulais pas. Quand j‘étais encore au Zimbabwe, on m’a fait miroiter un salaire d’environ 600 dollars. Contrairement à ce qu’on m’a dit, au Koweït le salaire était de 230 dollars. De plus, les heures de travail étaient très longues, je devais travailler pendant environ 19 à 20 heures par jour.

Malgré son diplôme, Silvia ne parvenait toujours pas à décrocher un emploi dans son pays. D’où l’idée d’aller chercher ailleurs. Aujourd’hui, elle se dit traumatisée par ce qu’elle a vécu au Koweït.

C‘était une expérience difficile que je n’avais jamais connue. Et je ne souhaite pas que quelqu’un passe par là. Je veux une assistance morale, car mon esprit n’est plus en place.

Le gouvernement zimbabwéen doit agir afin de rapatrier les filles qui sont encore coincées au Koweït, selon la société civile. C’est l’une des exigences de Linda Massaria, défenseur des droits de l’Homme.

Le gouvernement zimbabwéen devrait accélérer le processus de rapatriement de ces femmes au Zimbabwe. Il est de la responsabilité de tous les gouvernements de faire en sorte que tous les citoyens qui ont rencontré différentes catastrophes et problèmes en dehors de leur pays soient rapatriés. Et c’est une obligation constitutionnelle pour le gouvernement du Zimbabwe que de veiller à ce qu’aucun Zimbabwéen ne souffre en dehors des frontières du pays.

Le mois dernier, la police du Zimbabwe a mis la main sur un responsable de l’ambassade du Koweit, soupçonné d‘être impliqué dans cette traite. Les fonctionnaires de l’ambassade ont refusé de commenter cette affaire.

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