France
Depuis Paris, l’opposition tchadienne tire la sonnette d’alarme sur les circonstances de la mort de Yaya Dillo Djerou, président du PSF, survenue le 27 février 2024 lors d’un assaut militaire contre le siège de son parti.
Charles-Stéphane Marchiani, avocat de la famille de Yaya Dillo, dénonce : « Yaya Dillo a été assassiné alors qu'il se trouvait au siège de son parti. Dans les 24 heures suivant l’assaut, le bâtiment a été rasé et M. Dillo a été enterré sans qu’aucune expertise ou autopsie légale, conformément aux standards internationaux, n’ait été effectuée. »
Pour Robert Gam, secrétaire général du PSF, le gouvernement tchadien refuse toute transparence :
« Il n’y a qu’au Tchad que le gouvernement tire sur son peuple, enlève des citoyens, séquestre et tue des opposants (…) sans que les partenaires internationaux s’en émeuvent. Le régime refuse d’ouvrir une enquête alors que nous avons saisi la justice, alimentant les spéculations sur ce drame politique et extrajudiciaire. »
Les faits restent entourés de zones d’ombre. Selon les autorités, l’opposant aurait ouvert le feu sur les forces de l’ordre, provoquant la mort de sept personnes. Le PSF et des ONG comme Human Rights Watch et Amnesty International dénoncent une exécution ciblée et la détention arbitraire de plusieurs proches de Yaya Dillo, détenus à la prison de haute sécurité de Koro Toro malgré leur acquittement depuis un an.
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