Suisse
Cinq ans après le choc du COVID-19, les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont accordés sur un projet de traité destiné à mieux coordonner la réponse internationale face aux futures pandémies.
Le texte, finalisé mercredi à Genève, prévoit notamment que l’OMS puisse conserver jusqu’à 20 % des vaccins, tests et traitements issus d’échantillons partagés, afin d’en garantir l’accès aux pays les plus vulnérables.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué un « moment historique », affirmant que cet accord montre qu’« un terrain d’entente est encore possible, même dans un monde divisé ».
Toutefois, des voix critiques pointent le caractère non contraignant du texte. Les États-Unis, sortis de l’OMS sous Donald Trump, et l’Argentine de Javier Milei ont refusé d’y participer.
Le traité sera soumis à l’adoption formelle lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai prochain.
00:58
L'Unicef alerte sur l'importance de la vaccination
01:43
Namibie : l'équitation comme thérapie pour les enfants handicapés
01:56
Nigéria : des stations médicales mobiles facilitent l'accès aux soins
Aller à la video
La fédération nigériane coupable de négligence pour la mort d'un footballeur
01:30
Près de 70% des décès maternels en 2020 étaient en Afrique subsaharienne
02:06
Afrique du Sud : le gel de l'USAID fragilise la lutte contre la toxicomanie