Suisse
Cinq ans après le choc du COVID-19, les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se sont accordés sur un projet de traité destiné à mieux coordonner la réponse internationale face aux futures pandémies.
Le texte, finalisé mercredi à Genève, prévoit notamment que l’OMS puisse conserver jusqu’à 20 % des vaccins, tests et traitements issus d’échantillons partagés, afin d’en garantir l’accès aux pays les plus vulnérables.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué un « moment historique », affirmant que cet accord montre qu’« un terrain d’entente est encore possible, même dans un monde divisé ».
Toutefois, des voix critiques pointent le caractère non contraignant du texte. Les États-Unis, sortis de l’OMS sous Donald Trump, et l’Argentine de Javier Milei ont refusé d’y participer.
Le traité sera soumis à l’adoption formelle lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai prochain.
Aller à la video
RDC : les difficultés liées à la lutte contre Ebola
01:23
Flambée d'Ébola en RDC : l'OMS renforce ses équipes d'intervention
01:19
RDC : au moins 16 morts dans une nouvelle épidémie d'Ebola
01:14
Indonésie : au moins 17 morts dans une épidémie de rougeole
01:11
Choléra : un plan africain de préparation et d’intervention d’urgence dévoilé
01:20
Une personne sur quatre dans le monde n'a pas d'accès à l'eau potable