Afrique sub-saharienne
Une mortalité maternelle en baisse, mais toujours trop de décès liés à des complications qui auraient pu être traitées ou évitées. Ce sont les conclusions principales du dernier rapport sur la mortalité maternelle publié par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) lundi.
Selon Jenny Cresswell, chercheuse en santé sexuelle et reproductive au sein de l'OMS, la mortalité des mères a reculé de 40 pour cent depuis l'année 2000.
"Ceci est grâce à un meilleur accompagnement lors des accouchements et une augmentation de la couverture globale de santé. Cela veut dire qu'un plus grand nombre de femmes peut accéder à des services qualitatifs et rapides en cas de besoin", explique la chercheuse.
Pourtant, en 2020, un décès maternel est survenu presque toutes les deux minutes.
Et selon le rapport, environ 70 % des décès liés à la grossesse et à l'accouchement dans la même année sont survenus en Afrique subsaharienne.
Un taux de mortalité aigu dans les pays à revenu faible
Le taux de mortalité maternelle est plus élevé dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où les systèmes de santé sont fragiles et le personnel de santé qualifié rare.
Ainsi, les femmes peuvent mourir suite à des complications souvent traitables ou évitables telles que les hémorragies ou les infections après un accouchement où un avortement non sécurisé.
Ce sont les femmes enceintes vivant dans les zones en conflit ou en crise humanitaire qui sont les plus exposées au risque de décès maternel.
Parmi les pays où ce risque est particulièrement élevé, on trouve le Tchad, la République centrafricaine, le Nigéria, la Somalie et l'Afghanistan.
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