Côte d'Ivoire
Le 30 septembre, le gouvernement ivoirien a augmenté les tarifs d’achat aux planteurs de cacao de 20 %. Sur un an, les prix ont presque doublé, mais la mesure "ne reflète pas la réalité du marché mondial", selon les producteurs.
Fixé à 1 500 francs CFA le kilo, en avril dernier, le prix du cacao est de nouveau en hausse. Le gouvernement ivoirien a décidé d'une augmentation de 20 % du prix d'achat de la fève aux planteurs du pays, atteignant le montant record de 1 800 francs CFA.
Mais la nouvelle mesure ne convainc pas les agriculteurs. Koffi Kanga, le président de l’Association des producteurs de café-cacao de la Côte d'Ivoire (Anaproci), a déclaré que ce nouveau prix "ne reflète pas la réalité du marché mondial".
"Au regard de la flambée des cours mondiaux du cacao, les producteurs espéraient qu'au moins 60 % du prix CAF serait au rendez-vous, comme le prévoient les dispositions qui régissent sa commercialisation", a-t-il confié.
Pourtant, avec cette hausse, les autorités ivoiriennes estiment pouvoir couvrir les besoins des producteurs de cacao et promettent en plus de financer la couverture maladie universelle à près d’un million d’agriculteurs.
Outre l’insatisfaction du prix, les producteurs ivoiriens affirment également être confrontés à de nombreux autres défis, comme le vieillissement de plusieurs vergers et les ravages d’une maladie sur leurs plantations.
Le gouvernement a par ailleurs annoncé une hausse du prix d’achat du café, fixé à 1 500 francs CFA contre 900, l’année dernière.
En Côte d’Ivoire, le cacao représente environ 1 million d’emplois et fait vivre 5 millions de personnes, selon les autorités.
01:10
Nigeria : l'inflation en hausse pour le deuxième mois consécutif
01:26
Zimbabwe : une agriculture alternative face à la sécheresse
01:29
USA : la victoire de Trump symbolique d'un basculement vers la droite
01:59
Botswana : les agriculteurs attendent des réformes pour booster le secteur
01:11
France : le 29e Salon du chocolat célèbre les acteurs du cacao
01:26
Égypte : le FMI prévoit une croissance du PIB