Suisse
L'envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, Tom Perriello, a affirmé que les pourparlers visant à instaurer la paix au Soudan se poursuivront malgré le fait que l'armée soudanaise n'ait pas encore confirmé sa participation.
"Nous ferons tout notre possible avec nos partenaires internationaux pour parvenir à un plan d'action concret, afin de faire cesser la violence et d'assurer l'accès total de l'aide humanitaire à la population, avec la mise en place d'un mécanisme de surveillance et de contrôle. Il y a longtemps que ces mesures ont été prises. Nous poursuivrons nos efforts en ce sens. Nous pourrions faire plus ensemble si la l'armée soudanaise s'engageait à arriver avec une délégation capable de prendre des décisions", a déclaré l'envoyé spécial des États-Unis.
Le Soudan sombre dans le chaos piégé dans le conflit qui oppose l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire influent. Les combats ouverts à Khartoum se sont étendus à tout le pays, notamment au Darfour, où les affrontements ont été particulièrement violents.
La crise humanitaire au Soudan a atteint un "point de rupture catastrophique", selon l'ONU. Le conflit a causé des milliers de morts, poussé de nombreux habitants à la famine, et engendré la plus grande crise de déplacement mondial, avec plus de 10,7 millions de personnes déplacées. 2 millions d’entre eux, ont fui vers les pays voisins.
Tom Perriello s'est dit prêt à répondre aux attentes du peuple soudanais : " Le message du peuple soudanais a été clair. Il veut que la communauté internationale agisse davantage en faveur de l'aide humanitaire et de la liberté de circulation. Les Soudanais veulent que la communauté internationale déploie plus d'efforts pour faire cesser la violence. Et nous avons entendu ces cris du peuple soudanais, au fil des événements".
Les pourparlers, soutenus par les États-Unis et l'Arabie saoudite, devraient commencer mercredi. Les FSR ont confirmé leur présence, mais pas l’armée Soudanaise, malgré la rencontre entre de responsables américains et une délégation soudanaise le week-end dernier,à Jeddah.
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