Kenya
Depuis deux semaines, le Kenya est secoué par une vague de contestation, déclenchée par le projet de loi prévoyant de nouvelles taxes. Les manifestations ont été perturbées par les violences. Les militants à l'origine du mouvement veulent repenser leur stratégie.
Malgré l’annonce, par le président Ruto du retrait du projet de loi controversé, les appels à se mobiliser dans le pays persistent.
Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes. Mais à Nairobi, le mouvement a dégénéré en violence, la police tirant notamment des gaz lacrymogènes sur des foules qui lançaient des pierres dans le centre de la capitale. À Mombasa, dans la deuxième ville du pays, des voitures ont été incendiées et au moins un commerce a été vandalisé.
La police kényane a annoncé avoir arrêté plus de 270 personnes soupçonnées d’avoir commis des actes criminels, mardi 2 juillet, lors des rassemblements anti-gouvernementaux.
Pour éviter les débordements, les militants à l'origine des manifestations repensent leur stratégie. Les manifestants craignent que le mouvement et les efforts pour pousser le président William Ruto à la démission soit sapé par la violence et les pillages.
Les activistes affirment que les violences sont le fait de "voyous" engagés par des politiciens pour discréditer les manifestants légitimes. Certains ont appelé sur les réseaux sociaux à ne pas organiser la prochaine manifestation prévue jeudi.
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