Haïti
Ils sont arrivés cette semaine en Haïti pour une mission internationale visant à rétablir la sécurité. Mais avant leur déploiement sur le terrain, les centaines de policiers kényans ont rencontré mercredi le Premier ministre haïtien Garry Conille.
L'anticipation se mêle à la peur en Haïti, alors que le pays accueille la quatrième intervention étrangère majeure de son histoire pour lutter contre la violence des gangs qui gangrène le pays des Caraïbes.
Les précédentes interventions visant à soutenir le pays ont mal tourné. La mission de maintien de la paix des Nations unies de 2004 à 2017, a été entachée par des allégations d'agressions sexuelles et par l'introduction du choléra, qui a tué près de 10 000 personnes.
Depuis des années, la police kényane fait l'objet d'allégations d'abus, notamment d'exécutions extrajudiciaires. Lors des récentes manifestations, elle a été accusée d'avoir ouvert le feu sur des émeutiers qui ont pris d'assaut le Parlement de la capitale kényane.
Un premier groupe de 400 policiers kényans est arrivé lundi à Port-au-Prince. Plus tard, des policiers et des soldats des Bahamas, du Bangladesh, de la Barbade, du Bénin, du Tchad et de la Jamaïque les rejoindront, soit un total de 2 500 personnes.
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