Soudan
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré jeudi au Conseil de sécurité que le conflit au Soudan "a fait des ravages sur le peuple soudanais, mettant en péril l’unité du pays" et qu’il y a maintenant "un risque sérieux" que le conflit puisse déclencher une instabilité régionale d’une ampleur dramatique, du Sahel à la Corne de l’Afrique et à la mer Rouge.
« Nous sommes profondément préoccupés par les appels à armer les civils et les activités de mobilisation populaire dans divers États. Les groupes armés entrent dans la mêlée – au Darfour et dans le Kordofan du Sud », a déclaré M. Guterres. « Tous ces développements dangereux alimentent le feu pour une fragmentation encore plus grave du pays, un approfondissement des tensions intra et intercommunautaires et une recrudescence de la violence ethnique. »
Selon Guterres, « Il est temps de faire taire les armes et d’augmenter le volume pour la paix. »
La crise humanitaire au Soudan « atteint des proportions colossales », car « la moitié de la population – quelque 25 millions de personnes – a besoin d’une aide vitale, selon António Guterres.
« Le Soudan est maintenant le foyer de la plus importante crise de déplacement interne au monde, avec 6,3 millions de personnes cherchant à se réfugier dans le pays depuis le début du conflit. Et 1,7 million d’autres personnes ont fui vers les pays voisins, a déclaré António Guterres.
Les Nations unies et les partenaires humanitaires font tout pour endiguer cette souffrance, mais font face à des défis majeurs dans leurs tentatives de ravitailler des millions de personnes dans le besoin.
01:04
L'ONU alerte sur l’expansion des cyber-escroqueries asiatiques
01:05
Haïti : la crise humanitaire a atteint des niveaux critiques, selon l'ONU
02:35
Libye : une école de Misrata accueille des enfants de réfugiés soudanais
01:14
Libye : sans unité politique, l’ONU redoute une reprise des violences
01:25
Soudan du Sud : l'ONU alerte sur la dégradation du climat sécuritaire
01:46
ONU : le Conseil de sécurité appelle à un cessez-le-feu immédiat en RDC