Sénégal
Le Premier ministre sénégalais Amadou Bâ s'est engagé jeudi à mener le pays vers "le progrès" et "pour plus de paix et de prospérité", lors de son investiture par le parti au pouvoir pour la présidentielle du 25 février, en présence du sortant Macky Sall qui l'a désigné pour lui succéder.
Les délégués du parti présidentiel "déclarent le Premier ministre Amadou Bâ candidat" de cette formation et de la coalition présidentielle, indique un résolution lue par un porte-parole, Seydou Guèye.
"J'accepte votre investiture car elle me donne l'opportunité de poursuivre la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE, un plan de développement initié par Macky Sall). Ensemble, nous allons progresser, pour plus de paix, de prospérité et de partage" des richesses, a dit Amadou Bâ, 62 ans, lors de l'investiture dans un hôtel de Dakar, en présence de partis alliés.
Chef du gouvernement depuis septembre 2022, ministre des Affaires étrangères jusqu'en 2020 et ministre de l'Economie et des Finances de 2013 à 2019, M. Bâ est un inspecteur des impôts sorti de l'Ecole nationale d'administration et de magistrature de Dakar.
M. Sall l'a désigné en septembre pour représenter la majorité au scrutin de 2024. Elu en 2012 et réélu en 2019, il a annoncé en juillet qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat.
"Notre candidat connaît très bien le cap qui lui est fixé", a dit M. Sall, évoquant les défis liés notamment à la migration et l'emploi des jeunes.
Plus de 200 candidatures sont, selon la presse, déclarées pour la présidentielle, dont celles de dissidents du parti présidentiel parmi lesquels l'ex-Premier ministre Mahammed Boune Abdallah Dionne et l'ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye.
Dans l'opposition, plusieurs candidats de renom se sont déclarés dont l'ancien Premier ministre Idrissa Seck, l'ancien ministre Karim Wade, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall et Ousmane Sonko, troisième de la présidentielle de 2019.
M. Sonko, 49 ans, essuie toujours le refus de l'administration de récupérer les documents nécessaires à sa candidature à la présidentielle, malgré sa réintégration par la justice sur les listes électorales.
Il a été écroué fin juillet sous d'autres chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l'Etat.
Il dénonce un complot pour l'empêcher de participer à la présidentielle, ce que le pouvoir dément.
Le dépôt des candidatures s'achève le 26 décembre. Le Conseil constitutionnel validera ou invalidera les candidatures fin décembre.
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