Tchad
La campagne pour le référendum constitutionnel au Tchad, a démarré samedi. Les Tchadiens sont appelés aux urnes, le 17 décembre prochain pour permettre un retour à l’ordre constitutionnel. Cette campagne d’une vingtaine de jours permettra aux différentes tendances politiques d’échanger avec les populations sur le choix de la forme de l’État.
La nouvelle Constitution proposée n'est pas très éloignée de la précédente qui concentrait déjà d'importants pouvoirs dans les mains du chef de l'Etat de ce vaste pays pauvre d'Afrique centrale.
Lors du lancement de la campagne de la coalition pour le oui samedi, le Premier ministre Saleh Kebzabo, à la tête de cette coalition, a encouragé une assemblée conquise à "propager les valeurs d'un Etat unitaire fortement décentralisé".
Les partisans d'un Etat fédéral invitent les électeurs à rejeter ce texte en votant non.
Mais au-delà de cette opposition, le vote dessine une forme de plébiscite selon l'opposition, des ONG et des politologues: pour ou contre le maintien, par des élections, du général Mahamat Idriss Déby Itno, président de transition, et la perpétuation d'une "dynastie" après 30 années de règne absolu de son père Idriss Déby Itno, tué en 2021.
Plus de 8,3 millions de Tchadiens, sur une population de 18 millions, seront invités à voter dans ce pays sahélien partagé entre un nord désertique et sa population musulmane qui domine le pouvoir depuis plus de 40 ans, et un sud plus fertile majoritairement peuplé de chrétiens et animistes.
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