Tchad
Un hôpital de campagne gérée par des réfugiés soudanais tente de sauver des vies de populations du Darfour ayant trouvé refuge au Tchad.
Si le paludisme est le principal motif des consultations, les bénévoles signalent aussi des pathologies chroniques.
"C'est la saison du paludisme. Mais nous avons aussi des maladies chroniques, des maladies non transmissibles, le diabète, l'hypertension, les maladies cardiaques, et les livraisons de médicaments ont été complètement interrompues pendant plus de deux mois. On sait que les hôpitaux de Geneina se sont effondrés il y a deux ou trois mois. Ils n’ont plus accès aux soins médicaux de base. Ainsi, plus de 30 % des personnes qui viennent à la clinique ont des problèmes santé chroniques", explique Ayman Abdallah Mousa, médecin soudanais bénévole à l'hôpital de campagne.
Des dizaines de réfugiés attendent de voir un médecin à l'extérieur de la tente. Ces hommes et femmes ont quitté le Soudan livré au chaos. Le manque de services de base a également entraîné un grand nombre de décès évitables. Les installations médicales ont été prises pour cible et pillées.
"La guerre a commencé et nous avons été chassés de nos maisons à Geneina, et nous sommes venus ici à Adre. Et nous y sommes toujours là. Nous ne pouvons pas retourner chez nous et nous n'avons pas de soins médicaux ici'', raconte Eissa Adam Eissa, réfugié soudanais.
Depuis le début de la guerre au Soudan, plus de 4,3 millions de personnes ont été déplacées, dont quelque 3,2 millions à l'intérieur du pays, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
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