Maroc
Un an et demi après leur condamnation en appel à cinq ans et six ans de prison ferme, les journalistes Soulaimane Raissouni et Omar Radi ont vu leurs pourvois en cassation rejetés par la plus haute juridiction marocaine.
Emprisonnés pour des accusations d'agressions sexuelles qu'ils ont toujours nié, la Cour de cassation de Rabat a confirmé les peines de prison, selon leur avocat, Me Miloud Kandil à propos de Radi, 37 ans, condamné à six ans de prison, et de Raissouni, 51 ans, qui a écopé d'une peine de cinq ans.
Les autorités marocaines affirment que les hommes ont été jugés pour des délits de droit commun qui "n'ont rien à voir" avec leur profession ou avec la liberté d'expression.
La semaine dernière, les avocats des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme détenus au Maroc ont exhorté les autorités à trouver une "solution judiciaire, politique et juridique" afin que les deux journalistes puissent recouvrer la liberté.
Dans son dernier classement mondial de la liberté de la presse, Reporters sans frontières place le Maroc à la 144e place, soit neuf places de moins qu'en 2022.
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