Sénégal
Des carcasses de voitures brûlées et des bâtiments publics saccagés, témoignent de la gravité des violences qui sévissent au Sénégal depuis la condamnation jeudi, d’Ousmane Sonko à 2 ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse ’’.
Neuf personnes ont trouvé la mort dans les heurts entre les partisans de l’opposant et les forces de sécurité à Dakar et à Ziguinchor. Le pays a tourné au ralenti.
"Le vandalisme n'aide personne. Parce que tant qu'il n'y a pas de paix, on ne peut pas vivre une vraie vie. Je déplore ce qui se passe dans notre pays. Ces images n'honorent pas le Sénégal.'', explique Tida Darry, habitante de la capitale.
Commerce et école ont baissé leurs rideaux. A l’image de l’université Cheikh Anta Diop de la capitale. Plongeant les étudiants dans l’incertitude.
"Le sentiment qui m'anime aujourd'hui, c'est un sentiment de frustration et de désolation devant ce qui s'est passé devant cette institution publique de l'état du Sénégal qui appartient à l'Université Assane Seck de Ziguinchor. C’est une institution qui n'est âgée qu'une dizaine d'années.", regrette Noël Magoulouar Manga, citoyen sénégalais.
Alors que les propriétaires des établissements vandalisés constaient encore l’ampleur des dégâts. Les appels au calme et à l'arrêt des violences se sont succédé vendredi dans le pays et à l'étranger.
"Je demande au président de la République du Sénégal Macky Sall de laisser Ousmane Sonko tranquille. Je viens du Baol au nord du Sénégal et je suis ici à Ziguinchor pour travailler, c'est difficile de travailler et de gagner sa vie. Sinon, le président Macky Sall peut nous trouver un bus et rentrer chez nous. Mon candidat aux élections présidentielles de 2024 n'est personne d'autre qu'Ousmane sonko.", explique Philippe Kankola, habitant de Ziguinchor.
Face aux violences, le gouvernement sénégalais a déployé l’armée dans les rues de Dakar.
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