Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Guinée équatoriale : au moins 10 morts dues au virus de Marburg

Guinée équatoriale : au moins 10 morts dues au virus de Marburg
Le docteur Mark Katz, membre de l'OMS, prélève un échantillon oral sur un patient suspecté d'être atteint de la fièvre de Marburg, à Kinguangua, près d'Uige, le 6 mai 2005   -  
Copyright © africanews
CHRISTOPHER BLACK/2005 AFP

Guinée équatoriale

Le nouveau bilan provisoire de l'épidémie de maladie à virus de Marburg qui sévit depuis plus de deux mois en Guinée équatoriale s'établit à dix morts confirmées, a indiqué le ministère de la Santé lundi.

"Aucun cas signalé au cours des dernières 48h, 14 cas positifs cumulés", et "dix hospitalisés", dont "deux confirmés et huit suspects", a écrit le ministère de cet Etat d'Afrique centrale dans un bilan daté de dimanche, et diffusé lundi sur Twitter.

Un nouveau décès est à déplorer, qui porte à dix morts le bilan provisoire depuis le début de l'épidémie de ce virus cousin d'Ebola et presque aussi meurtrier que lui. Un total de "604 personnes" cas contact font l'objet d'un suivi, contre 825 le 30 mars, précise encore le ministère.

La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait appelé la Guinée équatoriale à lui signaler les cas de virus de Marburg en raison de craintes de contaminations plus répandues qu'annoncées.

L'agence onusienne s'est alarmée d'une potentielle "épidémie à grande échelle", pouvant affecter notamment le Gabon et le Cameroun voisins. Des cas ont été recensés hors de la province de Kié-Ntem où elle avait provoqué les premiers décès connus le 7 janvier, jusqu'à toucher Bata, la capitale économique du pays.

L'OMS avait annoncé le déploiement "d'experts supplémentaires" et précisé qu'elle aidait "également le Gabon et le Cameroun à renforcer la préparation et la riposte à l'épidémie".

La Tanzanie a également annoncé il y a deux semaines le début d'une épidémie de Marburg, avec cinq morts.

Ce virus se transmet à l'homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l'espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux. Le taux de létalité peut atteindre 88%.

Il n'existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus. Cependant, les soins de soutien - réhydratation par voie orale ou intraveineuse - et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.

Voir plus