Guinée
Au moins deux personnes sont mortes jeudi dans des affrontements entre les partisans du Front national pour la défense de la constitution et les forces de l’ordre dans la banlieue de Conakry, la capitale guinéenne.
Les manifestants réclamaient la libération de trois dirigeants du FNDC et des tous les prisonniers politiques. Malgré l'interdiction des rassemblements prononcée par la junte au pouvoir.
Face à cette nouvelle vague de violence, des populations appellent au dialogue. " Nous sommes tous des Guinéens. Nous ne sommes pas contre la manifestation, mais la manifestation doit être coordonnée. Et je lance un appel au gouvernement guinéen, au gouvernement de transition coordonné par le président de la transition, Mamadi Doumbouy. Je leur demande de tout faire pour qu'au moins les politiques et la société civile se mettent autour de la table pour discuter, pour dire ce qu'ils veulent.", lance Ibrahima Balde, habitant de la capitale guinéenne.
La manifestation a été qualifiée de guérilla urbaine par les autorités guinéennes. Elles menacent d’interdire les principales formations politiques du pays.
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