République démocratique du Congo
Munis de pancartes, ils étaient des dizaines de jeunes à s’être rassemblés lundi dans le centre-ville de Goma, à l’est de la RDC, notamment pour saluer la mémoire des victimes de Kishishe, une localité où les rebelles du M23 auraient massacré il y a quelques jours autour de 300 personnes selon le gouvernement.
" Nous sommes ici parce que nos compatriotes ont été tués par les terroristes du M23 et le président de la République a décrété trois jours de deuil national (qui se termine lundi) et nous, en tant que jeunes Congolais, nous nous sommes dit : réunissons-nous pour partager avec nos amis et pleurer les nôtres”, explique Nadia Ny amushiyam.
Un sommet organisé le 23 novembre en Angola a ordonné un cessez-le-feu suivi du retrait du M23 des positions conquises. Mais les combats se poursuivent entre le groupe rebelle et l’armée congolaise.
"Nous disons que ça suffit, nous en avons assez, nous ne voulons pas la guerre parce que nous sommes ici pour la paix, les Congolais veulent la paix, nous voulons la paix avec les pays voisins, mais ils ne veulent pas nous laisser en paix. Nous sommes ici pour demander à la communauté internationale et à notre président, que la jeunesse de la RDC dise non (à la guerre), ça suffit, nous ne sommes pas ici pour la guerre. Mais nous voulons aussi rejoindre nos forces armées pour combattre l'ennemi”, explique Amani Jordan.
Le M23, ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes fin 2021, bénéficie selon Kinshasa du soutien actif du Rwanda, ce que conteste Kigali.
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