Burkina Faso
Retour au calme au Burkina Faso lundi après des manifestations parfois violentes provoquées par le refus du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, d'accepter sa destitution annoncée vendredi par le capitaine Ibrahim Traoré.
Le désormais, ex-président de la transition est arrivé dans la capitale togolaise après sa démission au forceps dimanche. L’exilé de Lomé s’est exprimé via Facebook.
"En toute conscience et en pleine responsabilité, j'ai renoncé pour compter de ce jour à ma fonction de chef de l’état, de président de transition, après un dialogue avec les autorité coutumières et religieuses, avec le capitaine Ibrahim Traoré et avec le président en exercice de la CEDEAO, que dieu préserve le Burkina Faso et le préserve du chaos", a-t-il déclaré.
Le nouveau chef de la junte tente de remettre son pays au travail. Après avoir appelé les populations au calme, il a rencontré les secrétaires généraux des différents ministères. But de la manœuvre, relancer l’appareil de l’Etat.
La mission de la CEDEAO attendue lundi dans le pays ne s'y rendra finalement que mardi pour évaluer la situation. Une report dû a des "raisons logistiques", selon les autorités burkinabé et une source diplomatique régionale.
Ibrahim Traoré, 34 ans a promis de respecter l’engagement pris par son prédécesseur d’organiser les élections au plus tard en juillet 2024.
01:14
Ghana : début des célébrations du 50e anniversaire de la CEDEAO
02:18
Togo : le FIMO 2025 s'engage dans la lutte contre le cancer du sein
08:09
Guinée-Bissau : le président Embalo congédie une mission de la CEDEAO
00:57
Niger : une commission nationale propose une transition de 5 ans
00:49
Niger : les Assises nationales fixées du 15 au 19 février 2025
01:13
CEDEAO : un 50e anniversaire sous le signe de la désunion