Kenya
Après des jours de pénurie de carburant au Kenya, qui ont conduit notamment à l’expulsion du pays du directeur général en Afrique de l'Est de la société française Rubis, le gouvernement kényan met en garde les négociants en pétrole qui tentent de saboter l’économie du pays.
Depuis semaine dernière, une pénurie de carburant a handicapé les automobilistes kényans. Les revendeurs de pétrole ont déclaré que l'État leur devait des subventions non encore versées.
"Certains acteurs ont en outre détourné des cargaisons destinées à un usage local pour les exporter dans la région afin d'augmenter encore les profits anormaux, vraiment (...) Ce gouvernement ne tolérera aucune entité ou personne qui cause de la détresse en créant un problème ou un stress artificiel .[...]__Nous avons décidé, en tant que gouvernement, que cette situation n'est pas acceptable et que les Kenyans ne devraient pas être soumis à une situation comme celle à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui. En fait, dans mon esprit, cette situation ne peut être assimilée qu'à une tentative délibérée de sabotage de l'économie, ce qui constitue un crime capital dans nos lois. (...) "Toute entité qui n'est pas prête, qui n'est pas capable, qui n'est pas disposée à travailler dans le cadre des lois du Kenya, est invitée à quitter ce marché rapidement." a déclaréMonica Juma, secrétaire du Cabinet kenyan pour l'énergie et le pétrole.
Si le gouvernement kényan doit payer les fournisseurs de pétrole pour subventionner les coûts à la pompe pour les automobilistes, ces sociétés ont déclaré qu'elles attendaient quatre mois de paiements. Des accusations niées par le gouvernement a rejeté la responsabilité du manque à gagner sur les thésauriseurs et avancé que les revendeurs disposaient de réserves suffisantes pour approvisionner le pays.
L'EPRA a déclaré que la pénurie était également exacerbée par "l'évolution de la dynamique de l'offre" sur les marchés internationaux, aggravée par l'invasion de l'Ukraine.
En vertu d'un accord avec le gouvernement, les détaillants ont plafonné le prix de l'essence ce mois-ci à 135 shillings kényans (1,17 dollar, 1 euro) par litre.
Le Kenya consomme près de 400 millions de litres d'essence et de diesel chaque mois, selon les données du gouvernement.
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