Israël
Les ministres des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, de Bahreïn du Maroc et de l’Égypte, se réunissent pour la première fois sur le sol israélien.
Lundi, au lendemain de l’arrivée du secrétaire d’état américain Anthony Blinken à Tel Aviv, les principaux diplomates d’Israël et de ces quatre états arabes ont entamé les discussions sur les négociations sur le nucléaire iranien et sur les conséquences mondiales de l’invasion russe en Ukraine.
La veille, l’inauguration du sommet qui a eu lieu au beau milieu du désert de Néguev a été gâchée par une fusillade revendiquée par l’Etat islamique qui a causé la mort à deux policiers.
Vers un rétablissement de l'accord de 2015 ?
Les Etats-Unis et l'Iran sont dans les dernières phases de pourparlers indirects pour relancer le pacte de 2015 qui est censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique, en échange de la levée des sanctions qui asphyxient l’économie iranienne.
En désaccord avec un possible accord ente les grandes puissances, Israël craint que cela n’empêche l’Iran, son ennemi numéro un, de poursuivre discrètement ses essais pour l’arme nucléaire.
Ce sommet de Néguev a permis d’afficher les bénéficies de la normalisation des relations entre Israël et le Maroc de 2020 ainsi qu'entre Israël et l’Egypte qui ont fait la paix en 1979.
La réunion du Néguev a lieu alors que les États-Unis et leurs alliés européens ont exprimé une frustration discrète du fait que les pays du Moyen-Orient n'ont généralement pas montré un soutien fort aux efforts visant à soutenir l'Ukraine après l'invasion de la Russie et n'ont pas pris leurs distances avec Moscou.
Pour le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid, cette alliance envoie un message fort à l’Iran.
Le secrétaire d’état américain Anthony Blinken se rendra ensuite au Maroc et en Egypte pour rencontre les ministres des affaires étrangères des états arabes.
Bien que la paix entre Palestiniens et Israéliens ne figurait pas à l'ordre du jour de ces entretiens, Antony Blinken a réaffirmé le soutien américain à la solution des deux États.
Le bureau du premier ministre israélien Naftali Bennett a confirmé que le chef du gouvernement avait été diagnostiqué positif à la Covid-19, après s'être huit clos avec le secrétaire d’état américain.
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