Mali
Le président Ghanéen Nana Akufo-Addo s'est exprimé à la suite de l'énoncé des sanctions de la CEDEAO envers le régime militaire malien. Des mesures à effet immédiat, qui ne seront levées que lorsque la junte présentera un calendrier "acceptable".
Pour la Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest, il s'agit de défendre ses principes fondamentaux de gouvernance et de contenir l'instabilité régionale.
"C'est le sixième sommet extraordinaire depuis que j'ai pris la présidence de l'Autorité auquel vos excellences ont participé concernant les questions du Mali et de la Guinée", a déclaré le président du Ghana. "C'est un témoignage fort de votre leadership et de votre préoccupation pour l'avenir de la CEDEAO."
Deux jours avant le sommet extraordinaire d'Accra, la junte avait revu sa proposition à la baisse, dans le souci de "maintenir le dialogue et une bonne coopération avec la CEDEAO" a expliqué le ministre des Affaires Etrangères Abdoulaye Diop.
"La proposition officielle qui m'a été soumise par les autorités de transition de la part de leur chef indiquait que la période de transition devait durer cinq ans", continue Nana Akufo-Addo. "Ensuite, par une lettre qui m'a été adressée le 7 janvier 2022, soit il y a deux jours, le chef de la transition malienne a déclaré que la période était désormais modifiée pour être ramenée à quatre ans."
La réponse malienne ne s'est pas fait attendre et condamne "énergiquement" les sanctions_" illégales"_ de l'organisation, instrumentalisées selon elle par des "puissances extra-régionales". La junte a annoncé rappeler ses ambassadeurs dans les pays membres de la CEDEAO et fermer ses frontières terrestres et aériennes.
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