Mali
En marge du sommet exceptionnel de la CEDEAO sur la situation malienne à Accra au Ghana, des dizaines de personnes se sont réunies à Bamako, pour exprimer leur mécontentement face à la proposition de la junte. Elle propose de maintenir la période de transition pendant 5 ans.
"Nous avons estimé qu'il n’y avait pas de lieu plus propice pour rappeler à la mémoire de tous les Maliens l’importance de la démocratie que le Monument des martyrs dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Il n’est pas concevable qu’un régime d’exception s’éternise", explique Cheick Oumar Diallo, le président de Nouvel Horizon, une association pour la bonne gouvernance au Mali.
"C’est à nos autorités de faire preuve de responsabilité pour ne pas tirer trop fort sur la corde et entraîner une rupture dans le dialogue avec la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)."
En 2020, la CEDEAO avait obtenu des autorités de rendre le pouvoir aux civils d'ici 18 mois. Avec le putsch de l'année suivante, la junte a affirmé ne pas pouvoir tenir ses engagements.
"Nous sommes pour une transition réussie. Oui, nous sommes pour une transition de courte durée. Nous sommes pour une transition qui évite au Mali des sanctions internationales. Une transition qui peut durer jusqu’à 6 ans, n’est pas une transition, mais un mandat présidentiel", continue Sékou Niamé Bathily, politicien.
Face au non-respect des accords pris, la CEDEAO a déjà mis en place différentes sanctions infligées à 150 personnalités ainsi qu'à leurs familles. Lors de ce sommet extraordinaire, elle pourrait décider de durcir ses mesures, pour faire pression sur les autorités militaires.
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