Soudan
Pour un rassemblement organisé à Khartoum et Omdourman, scruté par les Etats et les organisations internationales qui craignent un bain de sang.
Dans la capitale Khartoum comme à Kessala dans l'Est, les cortèges, au milieu de pneus brûlés, ont scandé "Non au régime militaire".
D'autres manifestants ont brandi des portraits du Premier ministre déchu et assigné à résidence Abdallah Hamdok, appelant à "ne pas renoncer". Et plusieurs centaines de manifestants ont bloqué un axe à Port-Soudan sur la mer Rouge, poumon commercial du pays.
Selon un syndicat de médecins pro-démocratie, deux manifestants ont été tués par les forces de sécurité à Omdourman.
Ces nouveaux décès portent à onze le nombre de protestataires tués depuis que le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, a annoncé lundi dissoudre l'ensemble des institutions du pays.
L'ONU et les Etats-Unis avaient mis en garde les militaires contre l'utilisation de la violence face aux manifestants dans les rues depuis lundi.
De nombreux de Soudanais sont entrés en "désobéissance civile" .
Pour eux, il n'y a pas "de retour en arrière possible" après la révolte de 2019 qui a renversé le président Omar El-Béchir.
01:43
Niger : quel bilan un an après le coup d'Etat contre Bazoum ?
00:51
Centrafrique : la famille d'un humanitaire portugais demande sa libération
00:59
Sierra Leone : 11 personnes condamnées pour tentative de coup d'Etat
01:39
Les USA annoncent une aide de 203 millions de dollars pour le Soudan
Aller à la video
Centrafrique : accusé d'espionnage, un humanitaire en grève de la faim
02:03
Égypte : conférence pour la paix au Soudan