Eswatini
La tension reste vive en Eswatini. Mercredi, une personne a été tuée alors que 80 autres ont été blessées lors de nouvelles manifestations à Mbabane, la capitale et à Manzini, réprimées par les forces de sécurité, selon le bilan communiqué par le syndicat des fonctionnaires.
Le petit royaume coincé entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, est paralysé depuis deux semaines par une vague de manifestation pro-démocratie. Après 35 ans au trône, le roi Mswati III n’a plus bonne presse. Le souverain est accusé de totalitarisme et de corruption.
Pour tenter de faire taire la contestation, les forces de sécurité en été déployées dans les principales villes du p ays. Pas que, le roi a ordonné mercredi, la coupure d’internet.
"Le roi se bat pour une guerre, il rend le pays ingouvernable en déployant les forces armées", a déclaré Wonder Mkhonza, responsable de l'Amalgamated Trade Union of Swaziland.
La Communauté de développement des Etats d’Afrique Australe, a dépêché un émissaire dans le royaume.
Des manifestations pro-démocratie en juin, organisées par la société civile et l'opposition en Eswatini, avait fait au moins 28 morts.
01:13
Angola : le président Lourenco félicite la police après les émeutes
02:21
Burkina : des manifestants exigent "la vérité" sur la mort d'Alino Faso
00:56
Angola : au moins 22 morts en 48 heures après la hausse du carburant
01:43
Angola : au moins 4 morts et 500 arrestations dans des manifestations
01:06
République dominicaine : manifestation contre la régularisation d’étrangers
01:08
Togo : la marche pacifique du 25 juillet interdite