Zimbabwe
Malgré l’impact de la pandémie sur l’économie du Zimbabwe, le gouvernement reste très optimiste. Alors que le FMI table sur une croissance de 3.1 % pour cette année, le ministre des Finances s’attend à une croissance de 7.8 %. Presque tous les indicateurs de l’économie sont au rouge, mais rien ne semble lui faire changer d’avis. Ni l’inflation, qui a dépassé les 800 % en juillet 2020, ni le surendettement du pays.
"L'économie est réparable, nous la réparons. Il suffit de vérifier notre bilan au cours des deux dernières années et demie. Le gouvernement a introduit une nouvelle monnaie, qui n'existait pas auparavant. Chaque pays a besoin de sa propre monnaie afin d'avoir une politique monétaire pour compléter ce qui se passe du côté budgétaire. On a même réussi à équilibrer le budget", affirme Mthuli Ncube, le ministre des Finances du pays.
" Nous avons commencé des paiements, des paiements symboliques, à la Banque mondiale et à la BAD (Banque africaine de développement) et à la Banque européenne d'investissement. Nous avons également exprimé notre désir de commencer des paiements, même minimes, aux 17 membres du Club de Paris auxquels le Zimbabwe doit de l'argent. Nous voulons que le Zimbabwe soit connu comme un bon débiteur", poursuit-il.
Après 20 années d’une crise économique sévère, le Zimbabwe a engagé des réformes et espère que ses efforts porteront leurs fruits. En attendant, le pays préfère ignorer les perspectives économiques alarmistes pour cette année.
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